Dans une interview accordée à Décideurs Magazine, Anastasia Andrieu, fondatrice de Label Phi, revient sur un enjeu central : rendre la philanthropie accessible à toutes les entreprises, et plus seulement aux grands groupes. Un appel à dépasser les idées reçues, à repenser les outils, et à faire évoluer les mentalités autour du mécénat d’entreprise.

Une mission née d’un constat de terrain

« On a longtemps laissé entendre que le mécénat n’était pas fait pour les structures de taille intermédiaire. Pourtant, ce sont elles qui sont au plus près des territoires, des associations, des besoins. »

Anastasia revient sur ses débuts, son expérience auprès de collectivités et de fondations, et la conviction qu’il fallait créer une structure agile, experte et capable de parler aux entreprises “hors radar” du mécénat classique.

C’est dans cette optique qu’est né Label Phi, avec l’ambition claire de professionnaliser le mécénat pour les PME, ETI, entreprises familiales et entrepreneurs à impact.

Un accompagnement sur mesure, tourné vers l’action

Label Phi propose un accompagnement complet : de la création de fonds de dotation à la gestion d’actions, en passant par la formation des équipes. L’idée est simple : alléger les contraintes techniques, administratives et fiscales pour permettre à chaque entreprise de s’engager, selon ses moyens et ses priorités.

« On ne vend pas une promesse RSE, on construit une démarche utile, pragmatique, qui repose sur un cadre solide. »

Vers une nouvelle génération de mécènes

L’interview évoque aussi l’évolution du profil des entreprises mécènes. De plus en plus de dirigeantes et de dirigeants souhaitent structurer un engagement ancré dans leur culture d’entreprise, mobilisant les collaborateurs et répondant à des enjeux sociaux ou environnementaux concrets.

Label Phi travaille actuellement sur un outil digital, pour permettre aux plus petites structures de se lancer facilement, et faire du mécénat un réflexe entrepreneurial autant qu’un acte de générosité.

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